Les idées reçues les plus courantes sur le sommeil des bébés

Mandy Treeby | Co-fondatrice de Smart Sleep Coach par Pampers™, Consultante principale en sommeil pédiatrique

ARTICLE CONNEXE

Sommeil du tout-petit
Passer du berceau au lit de tout-petit

Points clés :

  • Garder votre bébé éveillé pendant la journée ne l'aidera pas à mieux dormir la nuit.

  • Les siestes pendant la journée favorisent un sommeil de meilleure qualité.

  • Les bébés nourris au biberon ne dorment pas plus longtemps que les bébés allaités.

  • Les habitudes de sommeil sont uniques à chaque bébé. Le mieux que vous puissiez faire est de créer un environnement de sommeil confortable et une routine apaisante au coucher. Pour plus de conseils des experts du sommeil et le suivi du sommeil, consultez l'application Smart Sleep Coach par Pampers™.

Avant de devenir parents

Avant de devenir parents, l'idée de passer du temps à discuter, googler et lire sur le sommeil aurait semblé étrange. Puis la parentalité arrive et il est étonnant de voir combien de temps nous passons à apprendre la science du sommeil et comment elle concerne notre bébé. Cela devient instantanément pertinent dès que nous ramenons bébé à la maison.

Pour les parents dont les bébés ne sont pas naturellement de bons dormeurs

Pour les parents dont les bébés ne sont pas naturellement de bons dormeurs, le sujet du sommeil est non seulement pertinent, mais il frôle l'urgence alors que nous cherchons des réponses à 3h du matin. C'est pourquoi je suis heureuse de partager et de dissiper les plus grandes idées reçues que j'entends encore et encore et qui causent tant de confusion.

Idée reçue 1: Les bébés apprendront finalement à dormir seuls, il n'est pas nécessaire de les entraîner au sommeil.

La plupart des nouveau-nés peuvent dormir n'importe où, n'importe quand, dans presque toutes les conditions. Par nature, ils sont de "bons dormeurs" parce qu'ils n'ont pas encore de rythmes circadiens matures, également appelés cycles veille-sommeil. Les nouveau-nés ont besoin de tant de sommeil, les chances sont bonnes que chaque fois que vous les regardez, ils seront endormis. À cause de cela, de nombreux parents ont une fausse impression de l'avancement de leur bébé dans le domaine du sommeil.

Lorsque la période du nouveau-né se termine, leurs rythmes circadiens mûrissent, et tout à coup, environ 40% de ces bébés qui, la semaine dernière, dormaient comme des champions, ne peuvent plus dormir. Soixante pour cent des parents ont simplement de la chance et leurs bébés sont naturellement de grands dormeurs, sans effort nécessaire. Pour les parents dont les bébés se trouvent dans les 40% restants, ces petits auront besoin d'aide, ou d'entraînement, pour entrer dans un bon cycle de sommeil.

Idée reçue 2: Les bébés doivent apprendre la différence entre le jour et la nuit en faisant des siestes à la lumière.

De nombreux parents laissent leur bébé faire la sieste pendant la journée à la lumière pour qu'ils apprennent la différence entre le jour et la nuit. Mais la vérité est que si votre bébé a moins de 12 semaines, il est encore trop tôt pour qu'il apprenne la différence entre le jour et la nuit et il se réveillera plusieurs fois, peu importe l'heure de la journée. Votre nouveau-né se réveille simplement parce qu'il est tout nouveau dans le monde et a besoin de se nourrir en permanence. À mesure que votre bébé grandit, il est toujours préférable de le mettre au lit pour une sieste dans une pièce sombre. Votre bébé dort mieux dans le noir car la sécrétion de mélatonine est plus élevée lorsqu'il n'y a pas de lumière. Entre les siestes, c'est un bon moment pour ouvrir les rideaux et laisser entrer la lumière. C'est aussi une excellente occasion de faire une petite promenade pour prendre l'air frais et le soleil.

Ne manquez pas ces conseils de sommeil incontournables d'un consultant en sommeil pédiatrique.

Idée reçue 3: Je ne devrais jamais introduire les sucettes à mon bébé.

De nombreux parents ont peur des sucettes. Ils ne veulent pas introduire une mauvaise habitude dont le bébé sera "accro". La vérité est que non seulement les sucettes sont parfaitement adaptées aux bébés, mais l'AAP nous dit également que l'utilisation d'une sucette peut même réduire le risque de SMSN.

Il y a une légère mais importante distinction à mentionner ici. Si votre bébé ne peut pas trouver et remplacer sa propre sucette lorsqu'il la crache, vous devriez envisager de la lui retirer. Si votre bébé est assez grand pour trouver et remplacer sa propre sucette une fois qu'elle tombe, non seulement vous devriez continuer à l'utiliser, mais vous devriez en ajouter quelques-unes supplémentaires pour augmenter les chances qu'il en trouve une sans vous appeler à l'aide. Les petits bébés qui ont besoin d'aide pour la remplacer sont mieux sans.

Idée reçue 4: Un coucher tardif signifie un réveil tardif.

La plupart des bébés se réveillent naturellement entre 6h et 7h30. Les bébés n'ont ni le désir ni vraiment la capacité de faire la grasse matinée. Cela peut être une déception pour de nombreux parents qui veulent juste quelques heures de sommeil supplémentaires. Cela ne signifie pas que cela ne vaut pas la peine d'essayer un coucher plus tard, vous pourriez avoir un bébé qui va à contre-courant et qui dormira vraiment plus tard. Faites juste attention car les chances sont bonnes que votre bébé soit comme la plupart des bébés, et le coucher plus tard non seulement ne se traduira pas par un réveil plus tard, mais en fait causera des réveils plus tôt que souhaité.

En mettant votre bébé au lit plus tard, cela signifie que vous passez à côté de la fenêtre naturelle de sommeil de votre enfant lorsque la sécrétion de mélatonine est à son apogée, ce qui fait cesser la mélatonine et commence la production d'adrénaline. L'adrénaline à l'heure du coucher cause des réveils fréquents la nuit et des réveils matinaux. Aller au lit pendant la fenêtre optimale de sommeil (entre 18h30 et 20h selon l'âge de l'enfant) signifie que vous les mettez au lit pendant le pic de sécrétion de mélatonine et que vous ne permettez pas la production d'adrénaline.

Idée reçue 5: Toutes les machines à bruit sont égales.

Il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire pour aider nos bébés à s'endormir, mais l'une des plus importantes que je recommande toujours est une machine à bruit de qualité. Mais, étonnamment, toutes les machines à bruit ne sont pas efficaces pour aider votre bébé à dormir. Lorsque vous cherchez une machine à bruit pour la chambre de votre bébé, cherchez-en une qui a des sons de ventilateur ainsi que des bruits marron, rose et blanc. Une étude de 1990 a révélé que le bruit blanc est bénéfique pour aider votre bébé à s'endormir et à rester endormi. Assurez-vous que la machine que vous achetez peut être réglée assez fort, car les sons sont censés masquer les bruits extérieurs et augmenter le seuil d'éveil de votre bébé. Peut-être le plus important, trouvez une machine à bruit fabriquée par des experts en son. Cela garantira que la qualité des haut-parleurs et le son lui-même fournissent les sons apaisants optimaux pour garder votre bébé endormi.

Idée reçue 6: Toutes les règles de sommeil s'appliquent à tous les bébés.

La raison pour laquelle beaucoup d'entre vous ont lu tant de livres sur le sommeil et se sentent toujours coincés est que chaque bébé est unique. Si vous êtes parent de plus d'un enfant, vous savez que ce qui a fonctionné pour le premier, pourrait ne pas fonctionner pour le second. Malheureusement, nous ne pouvons pas appliquer toutes les règles de sommeil à tous les bébés sans tenir compte de variables comme l'âge, le poids, les habitudes alimentaires, leur personnalité unique, leur environnement de sommeil, la poussée dentaire ou la fièvre imminente, etc. Il est préférable d'essayer de nombreuses choses et de comprendre ce qui fonctionne pour votre bébé, puis de s'y tenir. Vous pouvez également parler avec votre pédiatre ou un coach en sommeil pour savoir comment répondre au mieux aux besoins de votre bébé.

Idée reçue 7: Vous ne pouvez pas éviter la régression des 8-10 mois.

Toutes les familles avec lesquelles je travaille ont peur de la redoutable régression des 8-10 mois. J'aime répandre la joie, alors voici la meilleure nouvelle que vous entendrez aujourd'hui : la régression des 8-10 mois est TOTALEMENT évitable. Le nom est trompeur, il devrait être appelé la phase de désastre des siestes de 8-10 mois et d'horreur nocturne. Cependant, cela est nettement moins accrocheur.

La réalité est qu'entre 8 et 10 mois, votre bébé passera de trois siestes à deux siestes. Cette transition cause souvent des bébés qui dormaient bien la nuit à se réveiller plusieurs fois par nuit et à se lever tôt. Apparemment, il n'y a pas de corrélation. L'erreur que les parents font sans le savoir est de ne pas ajuster l'heure du coucher lorsqu'ils abandonnent la troisième sieste. Lorsque l'heure du coucher reste la même, mais que la troisième sieste ne se fait plus, le résultat est que votre bébé reste éveillé trop longtemps le soir. Cela cause la réponse à l'adrénaline que nous avons discutée plus haut dans le point 4, et environ une semaine après le nouvel horaire de deux siestes, les nuits commencent à se détériorer.

Vous pouvez complètement éviter cette phase en vous assurant simplement que votre bébé a un coucher précoce pendant environ deux semaines après avoir abandonné la troisième sieste. Après deux semaines, vous pouvez revenir à l'heure du coucher habituelle, ou si vous voulez y revenir progressivement, avancez de 15 minutes par nuit jusqu'à ce que vous soyez de retour à l'heure du coucher habituelle.

Idée reçue 8: Les bébés doivent avoir un horaire fixe pour les siestes.

Bien que votre bébé ait besoin d'une routine et d'une certaine quantité de sommeil chaque jour, cela ne doit pas être déterminé par l'horloge. Plutôt que de fixer un horaire de sieste basé sur l'heure qu'il est, je recommande toujours aux parents de fixer leurs horaires de sieste en fonction des intervalles d'éveil et des signes de sommeil. Plutôt que de dire, "Il est 9h, c'est l'heure de la première sieste", je vous encourage à dire, "tu es réveillé depuis 2,5 heures et tu montres des signes de sommeil, donc c'est l'heure de la première sieste."

Le danger de fixer un horaire en fonction de l'horloge est que vous pourriez garder votre bébé éveillé trop longtemps, ou le coucher trop tôt. Quinze à trente minutes peuvent vraiment faire une grande différence dans la capacité de votre bébé à bien faire la sieste. La règle est de garder un œil sur l'horloge et un œil sur le bébé tout en vous posant ces deux questions :

  • Sommes-nous proches de la fin de l'intervalle d'éveil approprié pour mon bébé?

  • Mon bébé montre-t-il des signes de sommeil? (Les yeux vitreux sont le signe principal à surveiller.)

Si ces deux réponses sont oui, alors c'est l'heure de la sieste. Une fois que vous faites cela pendant deux semaines, votre bébé tombera naturellement dans un rythme et un horaire qui est à peu près le même chaque jour.

Idée reçue 9: Les bébés nourris au biberon et ceux qui mangent des solides dorment plus longtemps.

Oui, il est vrai que les bébés digèrent le lait maternel plus rapidement que le lait maternisé et les solides et donc leurs estomacs se vident plus rapidement. Cependant, après 12 semaines, se réveiller la nuit n'est presque jamais une question de nourriture. Les réveils à ce stade de la petite enfance sont un comportement appris, pas un vrai besoin de se nourrir.

Vérifiez toujours avec votre pédiatre, mais tant que votre bébé pèse 12 livres, a plus de 12 semaines et que votre pédiatre est satisfait de son taux de gain de poids, les repas nocturnes ne sont plus nécessaires pour la nourriture. Les repas nocturnes après ce point se produisent par habitude et par confort plutôt que par véritable besoin de manger. Lorsque les repas nocturnes sont supprimés, votre bébé aura toujours le même apport calorique sur une période de 24 heures, il sera simplement redistribué pendant la journée. Les repas seront plus longs, les biberons seront un peu plus grands et votre bébé apprendra à ne pas se réveiller la nuit pour manger. Atteindre un "sommeil plus long" consiste à ce que votre bébé apprenne à s'apaiser entre les cycles de sommeil, pas à rester plein.

Idée reçue 10 : L'entraînement au sommeil fonctionne mieux avec les bébés plus âgés.

Nous regardons notre adorable bébé de 3 mois après que notre pédiatre nous ait donné le feu vert pour l'entraîner à dormir, et nous pensons, elle est trop petite ! Je ne peux pas faire ça quand elle est si mignonne et petite. Nous allons attendre qu'elle ait 6 mois. Puis à 6 mois, nous sommes surpris de découvrir qu'elle semble encore trop mignonne et petite pour l'entraînement au sommeil, alors nous reportons encore de quelques mois. Vous voyez où cela va. Avant que vous ne vous en rendiez compte, vous essayez d'entraîner au sommeil un tout-petit qui peut se tenir debout, appeler votre nom et demander à emprunter la voiture ce week-end. Si vous pensez que d'entendre votre petit bébé pleurer tire sur vos cordes sensibles, imaginez les entendre pleurer en appelant votre nom. La raison pour laquelle l'âge magique pour l'entraînement au sommeil est si jeune (3-5 mois) a tout à voir avec l'évitement des obstacles à venir. À cet âge, votre bébé :    

  • A moins de chances de faire ses dents.

  • Ne traverse certainement pas encore l'anxiété de séparation.

  • Ne peut pas encore dire maman ou papa.

A beaucoup moins de conscience de son environnement car il ne s'assoit pas encore (sans aide) ni ne se lève pour se tenir debout.

Tous ces obstacles rendent l'entraînement au sommeil plus difficile plus vous attendez. La plus grande raison pour laquelle il est préférable d'entraîner au sommeil tôt, est que l'entraînement au sommeil est vraiment juste une modification du comportement et l'apprentissage d'une nouvelle compétence. Moins un bébé a de mois d'habitudes de sommeil médiocres derrière lui, plus il sera facile de changer ces vieilles habitudes. Comme pour toute mauvaise habitude que vous et moi avons, plus nous la faisons depuis longtemps, plus il est difficile de la changer.

Idée reçue 11 : L'entraînement au sommeil est nuisible et négligent.

Avant d'aborder celle-ci, souvenez-vous de faire ce qui vous semble le mieux pour votre bébé et ce qui est le plus aligné avec vos valeurs parentales. Cela dit, si nous parlons purement de données empiriques recueillies à partir d'études sur l'entraînement au sommeil ; l'entraînement au sommeil n'est ni nuisible ni négligent. Il n'y a aucune étude valide qui soutienne l'affirmation selon laquelle l'entraînement au sommeil et la sécrétion conséquente de cortisol ont un effet nocif à long terme ou à court terme sur les bébés.

Au contraire, il existe un ensemble de recherches respectées montrant que l'entraînement au sommeil non seulement n'est pas nuisible, mais que le résultat de l'entraînement au sommeil (sommeil réparateur) affecte directement et positivement le développement cognitif, la régulation de l'humeur et la consolidation de la mémoire. Les enfants qui ont subi un entraînement comportemental au sommeil dans une étude à long terme sur 6 ans étaient solidement attachés à leurs parents et avaient des habitudes de sommeil saines et durables. Si votre pédiatre est satisfait de la prise de poids de votre bébé et vous donne le feu vert pour commencer, alors vous pouvez également vous rassurer en sachant que vous n'entreprenez pas un voyage dangereux pour votre bébé. Le seul résultat de l'entraînement au sommeil est un bébé qui sait dormir indépendamment toute la nuit et qui atteint même son berceau en demandant à être couché lorsqu'il est fatigué.

Idée reçue 12 : Une fois qu'un tout-petit peut grimper hors du berceau, il est temps de passer à un lit pour tout-petit.

Vous ne voulez certainement pas que votre enfant risque de tomber de son berceau en essayant de grimper. Il est donc logique de le passer à un lit pour tout-petit. Il y a deux points majeurs que les parents ont tendance à manquer. Le premier est que vous pouvez garder votre enfant dans le berceau et l'empêcher de grimper. L'autre point que les parents manquent est le fait qu'une fois que vous déplacez votre tout-petit hors du berceau, vous avez maintenant un enfant de 2 ans qui peut se lever à tout moment pendant la sieste ou le sommeil nocturne et jouer avec des jouets, venir dans votre lit, etc., au lieu de se recoucher et de se rendormir.

Déplacer votre enfant dans un grand lit avant l'âge de trois ans est problématique car les outils comportementaux qui fonctionneront pour garder un enfant de 3 ans au lit ne seront pas efficaces pour un enfant plus jeune. Veuillez attendre que votre enfant ait trois ans avant de le déplacer dans un grand lit. Lorsqu'il commence à grimper, vous pouvez faire trois choses, je vous suggère de faire toutes si nécessaire :  

Dès l'enfance, mettez-les toujours à dormir dans un sac de couchage pour qu'ils s'y habituent. Un sac de couchage est comme une couverture portable qui se ferme et a des trous pour les bras. Au début, c'est pratique pour rester au chaud, mais quand ils ont l'âge de commencer à grimper, cela les empêche en fait d'aller très loin car leurs jambes sont à l'intérieur de la couverture. S'ils sont particulièrement astucieux, ils peuvent le dézipper. Dans ce cas, mettez-le à l'envers.

Abaissez le matelas au maximum. Je ne parle pas du réglage le plus bas que le berceau offre. Je veux dire, sortez vos outils et retirez complètement le matelas du cadre du berceau, et mettez-le sur le sol à l'intérieur du cadre du berceau pour qu'il soit aussi bas que possible.

S'ils parviennent à grimper du matelas au sol, dans le sac de couchage à l'envers, alors votre dernière option est de passer trois jours de siestes et de nuits à les remettre dedans. Encore et encore et encore. Chaque fois que votre tout-petit sort, dites "Pas de grimper". Ce sont trois jours fastidieux. Mais la récompense est que votre enfant reste en place.

En théorie, il est logique de passer au lit pour tout-petit, mais c'est impraticable quand vous avez un tout-petit en liberté !

Idée reçue 13 : Les revers comme les changements de fuseau horaire, la poussée dentaire et la maladie vous font repartir de zéro.

La réflexion ici est à moitié correcte. Oui, la poussée dentaire, la maladie et les voyages peuvent absolument affecter le sommeil. Cependant, un bébé entraîné au sommeil rebondira de ces changements beaucoup plus facilement que vous ne le pensez. J'aime donner à mes parents l'analogie de la coloration des cheveux. La première fois que vous teignez vos cheveux, c'est cher et long car vous colorez de la racine aux pointes. Le rendez-vous suivant est beaucoup plus court et moins cher car vous ne faites que retoucher les racines. La plupart des cheveux sont déjà faits, donc ce n'est pas une grande corvée lors des rendez-vous suivants. L'entraînement au sommeil est pareil. La première fois que vous le faites, cela prend plus de temps, il y aura des larmes (parfois beaucoup) à traverser. Une fois que c'est fait, l'habitude positive est formée, la compétence est acquise et la familiarité de base ne disparaît pas.

Donc, lorsque vous revenez d'un autre fuseau horaire ou que vous sortez d'une semaine de sommeil perturbé pour une raison quelconque, vous n'aurez besoin que de quelques jours pour rappeler à votre enfant la routine de sommeil pour qu'il rebondisse. Cela prendra moins de temps total, les larmes diminueront plus tôt et l'intensité ne sera pas ce qu'elle était la première fois. Vous ne faites que "retoucher les racines", pour ainsi dire.

Idée reçue 14 : Je suis ancré chez moi une fois que mon bébé est entraîné au sommeil.

C'est une peur et une question courantes. La réponse est oui, pour les deux premières semaines, je suggère toujours une consistance à 100% et de faire toutes les siestes et tous les couchers à l'heure, dans leur berceau, dans un environnement de sommeil approprié (sombre avec une machine à bruit de qualité) et avec les bons indices de sommeil menant au coucher. Pendant ces deux semaines, soyez prêt à vous installer et ne planifiez pas de dîners ou de sorties d'une journée.

Après ces deux premières semaines, je recommande aux parents de vivre selon la règle du 80/20. Quatre-vingts pour cent des siestes et du sommeil nocturne de votre enfant devraient se faire dans leur berceau et selon un horaire. Les autres 20% permettent la flexibilité dont nous avons tous besoin dans la vie. Tant que la plupart du sommeil se fait selon un horaire prévisible et cohérent dans un environnement le plus propice au sommeil, les autres 20% qui se font dans des poussettes ou dans la chambre d'amis d'un ami ne ruineront pas tout le travail acharné que votre famille a accompli pour l'entraînement au sommeil.

Il y a beaucoup à apprendre en ce qui concerne le sommeil de votre bébé. Mais les connaissances que vous avez peuvent vous aider, vous et votre bébé, à devenir de meilleurs dormeurs.

A propos de Mandy Treeby | Co-fondatrice de Smart Sleep Coach par Pampers™, Consultante principale en sommeil pédiatrique

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